Dijon à portée d'Asie

 

 
À Portée d’Asie: Collectionneurs, collecteurs et marchands d’art asiatique en France (1750-1930) met en lumière deux siècles d’engouement pour les arts asiatiques en France, des collections royales de Louis XV ou de Marie-Antoinette aux collectes à visées commerciales puis scientifiques menées en Asie des années 1850 à 1930, sans oublier la vogue du japonisme que partagent artistes, collectionneurs ou simples amateurs du « bibelotage » au XIXe siècle.
 
Kawanabe Kyo¯ sai (1831-1889), Sho¯ki chassant un démon,
Japon, fin de l’époque Edo (1603-1868), v. 1885-1889,
encre et pigments sur papier ,Paris, Beaux-Arts de Paris, inv. pc 37264

 
 
Prolongeant un programme de recherche de l’INHA, l’exposition fait dialoguer collections nationales et fonds extrême-orientaux des musées régionaux, qui comportent de multiples objets apportés d’Asie au fil des époques.
 
Paire d’aiguières, Japon, époque Edo (1603-1868), vers 1685-1715 (laque), et Paris, vers 1780 (monture), Paris, musée du Louvre, département des Objets d’art.

 
 
Riche de plus de 300 œuvres, d’une grande diversité technique (laques, porcelaines, ivoires, bronzes, paravents, estampes et livres illustrés, peintures sur soie, masques de théâtre), historique et géographique (Chine, Japon, Corée, Cambodge), l’exposition s’appuie sur les prêts prestigieux de nombreuses institutions nationales. Le musée Guimet, le musée du Louvre, le château de Versailles, le musée des Arts décoratifs ou encore le musée du Quai Branly ont notamment permit d’enrichir cette exposition.
 
Également bien représentées, les collections asiatiques de région (fonds de Florine Langweil à Colmar et Strasbourg, de Jules Adeline à Rouen ou d’Adhémard Leclère à Alençon), et tout particulièrement celles du musée des Beaux-Arts de Dijon, ont bénéficié d’interventions de restauration en amont de l’exposition. Grâce à une campagne de mécénat participatif, 10 000 € ont été récoltés. Ils ont permis la restauration d’un paravent de laque de Coromandel (issu du « cabinet chinois » de Jehannin de Chamblanc au XVIIIe siècle).
 
Paravent à huit feuilles. Scène de palais, l’arrivée d’une délégation et les festivités en l’honneur du général Guo Ziyi (697-781) des Tang, Chine, dynastie Qing, époque Kangxi (1662-1722) ou Qianlong (1736-1795), fin du XVIIe–XVIIIe siècle, Bois, « laque de Coromandel » (décor gravé et coloré dit kuan cai, polychromie, dorure), Dijon, musée des beaux-arts

 
 
Photo : infos-dijon.com

Photo : infos-dijon.com

Photo : infos-dijon.com

 
Reportage photo sur Infos-Dijon.com
 
Présentation du programme de l'INHA
 
Au Musée des Beaux-Arts de Dijon,
Jusqu'au 22 janvier 2024
 
 

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