Louis-Léopold BOILLY - Scènes de la vie parisienne à la National Gallery


Louis-Léopold Boilly - Deux jeunes femmes s'embrassant - vers 1790-1794
Huile sur toile -  45.5 × 37.5 cm
The Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees


Exposition :  Boilly, Scènes of Parisian Life
National Gallery - Londres
Du 28 février au 19 mai 2019





  Louis-Léopold Boilly - Jeune femme à se fenêtre - Après 1799
Huile sur toile -  55.2 x 45.7 cm
© The National Gallery, London

  Louis-Léopold Boilly - Feuille d'études avec 5 autoportraits de l'artiste - Vers 1810
Craie noire avec rehauts de blanc sur papier - 16.3 × 22.5 cm
The Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees




  Louis-Léopold Boilly - Comparaison des petits pieds - Vers 1791
Huile sur toile - 44.3 × 38.1 cm
The Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees


  Louis-Léopold Boilly - Portrait d'un petit garçon jouant avec un chien
(probablement l'un des fils de l'artiste) - Vers 1800-1805
Huile sur toile - 22 × 16.5 cm
The Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees


  Louis-Léopold Boilly - La reconnaissance du coeur - Vers 1790
Huile sur toile - 46 × 56.5 cm
The Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees



Louis-Léopold Boilly - Péage urbain - Vers 1803-1804
Craie noire, encre et aquarelle - 31.7 × 39.8 cm
The Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees




Louis-Léopold Boilly - Étude pour "Rencontre des artistes dans l'atelier d'Isabey" - Vers 1798
Craie noire rehaussée de blanc sur papier - 41.3 × 50.5 cm
The Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees



Louis-Léopold Boilly - The Barrel Game - Vers 1828
Huile sur toile - 37.8 × 46.8 cm
The Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees


  Louis-Léopold Boilly - Portrait d'un homme de loi - Entre 1800 et 1825
Huile sur toile - 22 × 17 cm
The Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees


Louis-Léopold Boilly - Portrait de la Comtesse François de Sainte-Aldegonde, vers 1800-1815
Huile sur toile - 21.5 × 16.3 cm
The Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees


Louis-Léopold Boilly - Scène de carnaval - 1832
Huile sur toile - 60.3 × 106.5 cm
The Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees


Louis-Léopold Boilly - Le pauvre chat - 1832
Huile sur toile -  31.9 × 40.4 cm
The Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees



Louis-Léopold Boilly - La petite chapelle - Vers 1803-1804
Encre, aquarelle et gouache - 32.4 × 40.3 cm
The Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees



Louis-Léopold Boilly - Le pauvre chat - Vers 1825
Encre et lavis sur papier - 28.2 × 35.4 cm
The Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees



Louis-Léopold Boilly - Mes petits soldats - 1804
Huile sur toile - 66.9 × 48.2 cm
The Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees



Louis-Léopold Boilly - Portrait de Jean Darcet et de six membres de sa famille - Vers 1801
Craies sur papier - 37 × 52.5 cm
The Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees



Louis-Léopold Boilly - Jeune fille avec son chien -  1797-1798
Black and white chalk and stump, with touches of white bodycolour
49.5 × 39.7 cm 
The Ramsbury Manor Foundation - Photo © courtesy the Trustees


  Louis-Léopold Boilly - Rencontre d'artistes dans l'atelier d'Isabey - 1798
Huile sur toile - 71.5 × 111 cm
Paris, Musée du Louvre, Department des peintures, leg Biesta-Monrival
© RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Franck Raux


 
Louis-Léopold Boilly - Trompe-l'oeil (Crucifix en ivoire et bois), 1812
Huile sur toile - 62 × 46 cm
Jean-Luc Baroni, London - Photo © courtesy of the owner


Exposition :  Boilly, Scènes of Parisian Life
National Gallery - Londres
Du 28 février au 19 mai 2019



Né à une vingtaine de kilomètres de Lille dans un milieu modeste, ce fils d'un sculpteur sur bois a été élevé à Douai, où il s'initie à la peinture auprès de Charles-Alexandre-Joseph Caullet jusqu'à l'âge de dix-sept ans. Il étudie ensuite la peinture en trompe-l'œil à Arras auprès de Dominique Doncre avant de s'établir à Paris en 1785. Pour vivre, il se fait portraitiste. Entre et , il exécute une série de commandes pour le collectionneur avignonnais Esprit Calvet. Sa première manière rappelle le style sentimental ou moralisateur de Greuze et de Fragonard au XVIIIe siècle, genre auquel il intègre peu à peu la précision des maîtres hollandais du siècle précédent, dont il possède une importante collection.
Il expose pour la première fois au Salon de 1791 et se fait connaître tant pour ses portraits et ses peintures en trompe-l'œil que pour ses scènes de genre aux thèmes galants ou grivois. En 1794, il est dénoncé par le peintre Jean-Baptiste Wicar, révolutionnaire puritain, et la Société républicaine des Arts menace de le faire poursuivre pour obscénité par le Comité de salut public. Pour sa défense, il invite les agents du Comité à venir dans son atelier et leur montre une série de toiles sur des sujets patriotiques, dont un Triomphe de Marat exécuté à l'occasion du concours de l'an II organisé par le gouvernement révolutionnaire.
Ses peintures minutieusement observées et exécutées reflètent toute la diversité de la vie urbaine, de ses costumes et de ses coutumes, entre la période révolutionnaire et la Restauration. Elles sont très appréciées par le public du Salon, qui lui attribue une médaille d'or en 1804. En 1823, Boilly produit une série de lithographies humoristiques intitulée Les Grimaces. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur et devient membre de l'Institut de France en 1833. Son œuvre, qui compte au total environ 4500 portraits (dont seulement le dixième nous sont parvenus) et cinq cents scènes de genre, passe de mode après la Restauration. Elle est surtout appréciée aujourd'hui pour son intérêt documentaire. Boilly est certainement le seul peintre opposant aux régimes révolutionnaires, de la Terreur à l'Empire. Il peint la vie des petites gens et des plus grands, paisibles ; quand la peinture officielle vantait les batailles, le sacre ... Sa seule guerre à lui, est autour d'un billard et oppose des jeunes femmes à des hommes perplexes.
Marié en 1787 à Marie-Madeleine Desligne, ses trois fils, Julien Léopold (1796-1874), Édouard (1799-1854) et Alphonse Léopold (1801-1867), sont également artistes peintres. 
(Source : Wikipedia)

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